Étanchéité toit terrasse - Goudron et bitume

L’étanchéification d’un toit-terrasse relève souvent de la gageure, car il est quasiment plat et peut ainsi favoriser la stagnation et l’infiltration de l’eau. Le bitume (le goudron) ou le roofing figure parmi les techniques les plus utilisées pour l’étanchéifier en raison de sa haute performance et aussi parce qu’il est durable et assez abordable. La longévité de l’ouvrage dépendra néanmoins de la qualité de sa pose. Il est donc important de la confier à un professionnel.

Rappel : qu’est-ce qu’un toit-terrasse ?

Le toit-terrasse est un toit plat dont la pente oscille entre 1 et 5 %. Il est formé :

  • d’un élément porteur qui peut être en béton, en bois ou en acier,
  • d’un isolant thermique,
  • d’une étanchéité qui peut être du bitume, de la résine ou de l’EPDM entre autres. Dans ce dossier, nous parlerons essentiellement de l’étanchéité au bitume.
  • d’une protection ou d’un revêtement d’étanchéité.

Au cas où la terrasse serait accessible et si elle se trouve au-dessus de locaux occupés, on pourra la recouvrir d’une isolation phonique. La laine de roche est excellente pour absorber tout type de bruits tels que les chocs et les éclats de voix.

Un peu de vocabulaire : bitume, goudron ou asphalte ?

Le bitume

Composé d’hydrocarbure, le bitume est obtenu après la distillation du pétrole. D’une consistance pâteuse et visqueuse, il est élastique et imperméable tout en présentant un fort pouvoir adhérant, quel que soit le matériau sur lequel il sera fixé. S’il est traditionnellement utilisé pour recouvrir les routes, il est aussi parfait pour étanchéifier une surface.

Le bitume utilisé pour l’étanchéité d’une toiture est un polymère obtenu en le mélangeant à du caoutchouc (le styrène butadiène styrène) ou à du plastique (le polypropylène atactique). Les calandrites sont formées d’une armature recouverte de bitume élastomère. Ces lés seront ensuite collés à chaud ou à froid sur la surface à étanchéifier.

Le goudron

C’est le processus de carbonisation de la houille pour la transformer en coke qui donne du goudron. Tout comme le bitume, sa texture est visqueuse et épaisse. De nos jours, il n’est plus utilisé pour recouvrir les chaussées, mais il est idéal pour protéger certaines surfaces des hydrocarbures.

L’asphalte

L’asphalte est un enrobé constitué de bitume et de graviers. Il est le revêtement usuel des routes. On peut aussi l’utiliser pour étanchéifier une toiture-terrasse.

Sous quelle forme le bitume pour l’étanchéification est-il commercialisé ?

Le bitume utilisé pour l’étanchéification d’une toiture-terrasse se présente sous la forme de membranes bitumineuses : les calandrites. Celles-ci sont constituées d’une armature non tissée en polyester ou en fibre de verre recouverte de bitume sur les deux faces. Les lés peuvent être autoprotégés avec de l’inox, de l’aluminium, du sable ou de l’ardoise.

Les différents types d’étanchéité bitumineuse

Le bitume utilisé pour l’étanchéité des toitures est modifié, c’est-à-dire qu’il est additionné de polymères. Sur le marché, on trouvera principalement du bitume APP et du bitume SBS.

Le bitume APP

Le bitume APP contient à peu près 30 % de polypropylène atactique, un plastomère qui lui attribue ses propriétés plastiques. Il est ainsi très flexible même lorsqu’il est exposé à des températures élevées. C’est aussi l’APP qui lui donne une texture plus compacte et plus visqueuse et qui permet à son point de fusion de passer de 50 °C à 150 °C. Le bitume APP est par ailleurs peu fluide et n’aura pas tendance à couler s'il est placé sur un toit présentant une pente importante. Enfin, il est résistant aux UV.

Le bitume SBS

Le bitume SBS est formé de 12 % de styrène butadiène styrène, un élastomère qui lui confère sa souplesse notable et son importante élasticité. Le bitume SBS revêt les caractéristiques du caoutchouc. Il a donc la capacité de s’étirer, ce qui facilite grandement sa pose. Son adhérence sur son support est de plus remarquable. Il est également durable. Son point faible réside dans le fait qu’il ne supporte pas les rayons UV, car il se fendille sous leur action. Pour le préserver, il est obligatoire de le protéger avec du gravier ou avec des particules d’ardoise par exemple.

Pourquoi le bitume est-il un bon revêtement d’étanchéité ?

Les membranes bitumineuses peuvent être appliquées sur tout type de support : le béton, le bois et l’acier. Elles sont réellement étanches et peuvent être appliquées sur les relevés qui constituent souvent les points par lesquels l’eau s’infiltre dans le bâtiment.

Les qualités attendues dans une membrane bitumineuse

Les fabricants rivalisent d’ingénierie pour mettre au point des chapes bitumineuses de plus en plus performantes qui apportent une réelle valeur ajoutée à l’ouvrage. Parmi leurs principaux arguments, on relèvera par exemple les produits faciles et rapides à poser. Certaines marques proposent des membranes ayant une longévité supérieure à 40 ans, alors que théoriquement l’étanchéité au goudron dure 15 à 20 ans. Les modèles ayant une excellente tenue au feu sont également appréciés, ainsi que ceux qui résistent au poinçonnement, aux déchirures et aux chocs. Par ailleurs, une fois que les feuilles sont mises en place, elles doivent faire preuve d’une stabilité dimensionnelle optimale, c’est-à-dire qu’elles ne devront pas bouger (rétrécir ou s’étendre) quelles que soient les conditions atmosphériques auxquelles elles seront soumises. Enfin, en aucun cas, l’étanchéité ne devra se déchausser même si elle est exposée à de fortes intempéries.

Système bitumineux et isolation thermique

L’étanchéité au bitume fait bon ménage avec n’importe quel type d’isolation, que la toiture soit froide ou chaude.

La toiture froide

Une toiture est qualifiée de froide lorsque l’isolant est fixé sous le support d’étanchéité. Une zone ventilée reliée à une ouverture extérieure est ménagée entre les deux pour éviter la condensation de l’humidité. Les plaques d’isolant sont séparées du plafond par un pare-vapeur. Les lés bitumineux sont immédiatement plaqués sur le support de toiture. Il est possible de les laisser en l’état s’ils sont autoprotégés. S’ils ne le sont pas, il faudra les recouvrir de dalles sur plots ou de gravillons.

Bon à savoir : la toiture froide tend aujourd’hui à disparaître, car elle favorise la condensation de la vapeur, qui à terme, risque de fragiliser le toit et l’isolant.

La toiture chaude

Ici, l’isolant sera placé au-dessus du support d’étanchéité. Deux types de toitures peuvent se présenter : la toiture chaude et la toiture inversée.

La toiture chaude

Dans ce cas de figure, le support sera recouvert d’un pare-vapeur sur lequel on disposera l’isolant. Celui-ci sera ensuite couvert de bitume. Contrairement à la toiture froide, aucune poche d’air n’est aménagée entre le support et l’isolant. Pour faciliter l’étanchéification du toit, il est judicieux de choisir des panneaux d’isolant présentant déjà un revêtement bitumineux qui jouera le rôle d’une première sous-couche avant l’application d’autres épaisseurs de bitume.

La toiture inversée

Une isolation est dite inversée lorsque le bitume recouvre immédiatement le support de toit et que les panneaux isolants sont déployés par-dessus. Ces derniers seront par la suite recouverts de dalles sur plots.

Un mot sur le drainage de l’eau

L’évacuation de l’eau d’un toit plat s’effectue par des chéneaux ou à travers des gouttières. La pose de l’étanchéité au goudron s’accompagne de la mise en place de platines en bitume qui sont dotées d’un moignon (d’un diamètre compris entre 60 et 110 mm) par lequel l’eau s’écoulera avant de regagner les gouttières. Comme elles sont déjà imprégnées de bitume, les platines sont soudées dans l’étanchéité pour une imperméabilisation parfaite. Chaque descente pourra plus tard être protégée par une crapaudine qui retiendra les feuilles mortes et tout objet susceptible d’entraver l’écoulement de l’eau.

L’étape d’étanchéification, une mise en œuvre délicate à confier à une entreprise spécialisée absolument

L’étanchéité bitumineuse étant assez technique, seul un artisan qualifié sera à même de la mettre en œuvre. Dans la plupart des cas, elle requiert l’utilisation d’un chalumeau au gaz dont la manipulation nécessite un savoir-faire éprouvé, car les risques d’incendie sont élevés. Il est par ailleurs tenu de rédiger un permis de feu avant de commencer les travaux. Cette étape obligatoire permet de prévenir les risques d’incendie. Il y mentionnera les mesures prises pour éviter les incendies ainsi que les solutions prévues pour la protection des personnes évoluant sur le chantier.

Une entreprise d’étanchéité est souvent polyvalente, car elle pourra aussi être amenée à installer les isolants et plus tard les dalles sur plots, la chape ou le béton armé. L’embaucher est le gage du respect de tous les critères de qualité. C’est la garantie que le bâtiment sera à l’abri des fuites et des dégâts des eaux. Ses équipes sont en outre formées, outillées et dotées des matériels de sécurité nécessaires pour travailler en hauteur. Elle est enfin couverte par une assurance qui dédommagera son client en cas de sinistre découlant d’une défaillance dans son ouvrage.

Les tâches préalables au début du chantier

Le bitume se prête à l’étanchéification d’un toit-terrasse aussi bien en neuf qu’en rénovation. Avant de commencer les travaux, il est d’abord nécessaire :

  • de brosser et de nettoyer le support
  • de colmater les brèches
  • d’appliquer un primaire d’accrochage pour une bonne adhérence des membranes bitumineuses.

Les différents modes d’application

La pose de l’étanchéité en bitume suit un processus bien défini, le respect de chaque étape étant primordial pour éviter les malfaçons. Elle peut s’effectuer à chaud, à froid ou d’une manière mécanique. Le choix de la technique dépendra notamment du support de la toiture et de la nature du bâtiment. Par ailleurs, on peut aussi opter pour une étanchéité monocouche ou bicouche.

La pose à chaud

La pose à chaud avec un chalumeau

Une fois le primaire sec, on y soudera les premières sous-couches en fondant le bitume avec la flamme d’un chalumeau. Leur surface sera ensuite marouflée pour qu’elles collent parfaitement sur le support. Par ailleurs, on veillera à ce que les lés se chevauchent sur une largeur de 6 cm environ. On insistera également sur les bords pour qu’ils adhèrent bien sur le support. Lorsque les membranes de la première couche sont en place, on disposera les panneaux de deuxième couche en plaçant leur centre sur la ligne de démarcation des lés inférieurs. Ils y seront soudés en les chauffant au chalumeau. Tout comme les premières membranes, elles empiéteront l’une sur l’autre sur une largeur de 6 cm. On ne manquera pas non plus de bien marquer les joints.

Lorsque toute la surface est couverte de bitume, l’étape suivante consistera à traiter les relevés et toute émergence comme les cheminées et les fenêtres de toit. Ce sont en effet les principaux points sensibles d’un toit-terrasse, l’eau s’infiltrant principalement dans les angles. Les relevés seront étanchéifiés en y appliquant une voile d’armature qui sera elle-même fixée avec de la résine d’étanchéité. Il est important que le bord des relevés recouvre les membranes bitumineuses sur une largeur de 15 cm. Il est aussi possible d’imperméabiliser les relevés avec des chapes d’étanchéité en aluminium. Elles sont réellement robustes et ne craignent ni les aléas climatiques ni les UV. Une fois l’étanchéité en place, on installera les panneaux d’isolant et on vérifiera que l’évacuation de l’eau est fonctionnelle.

Très important : on n’oubliera pas de libérer les évacuations d’eau en retirant la membrane qui les recouvre pendant le processus d’étanchéification. Ce n’est que lorsque le toit est complètement étanche que l’on posera les dalles sur plot (ou toute autre protection) ainsi que les couvertines sur les acrotères.

La soudure sans flamme

Tout toit plat peut être recouvert d’une étanchéité au bitume, toutefois il faut être extrêmement vigilant lorsque le chantier est réalisé sur les bâtiments abritant des hydrocarbures ou des produits hautement inflammables. Il est logiquement impossible d’y déployer un équipement de soudure au chalumeau, mais on pourra opter pour une soudure à air chaud. Les membranes seront d’abord fixées mécaniquement sur le support, les recouvrements bord à bord subiront ensuite une soudure à l’air chaud.

La pose à froid

L’application à froid est également possible et elle est même préférable lorsque le support est parcouru par des conduites de gaz ou par des câbles sensibles à la chaleur par exemple. Ces membranes bitumineuses sont en principe autoadhésives, mais il est toujours indispensable d’étaler de la colle à froid sur le support pour optimiser leur adhérence. Le bord des panneaux sera étanchéifié avec de la résine.

Bon à savoir : l’étanchéification des relevés et des points singuliers s’effectuera avec une bande de renfort et du bitume liquide.

La fixation mécanique

Outre le collage à chaud et à froid, il est aussi possible de fixer les membranes bitumineuses en les clouant. La pose mécanique est indiquée lorsque l’élément porteur ne supporte par les flammes et ne prend pas la colle à l’exemple du bois. On attendra que le temps de pause du primaire s’écoule avant de fixer les membranes. Les clous seront fichés au niveau des recouvrements ou de la sous-couche. On se servira de clous à tête large et on tâchera de les espacer de 20 cm. À la fin, la première sous-couche sera couverte d’une membrane de finition.

Étanchéité monocouche ou bicouche ?

L’étanchéité monocouche

Une étanchéité est monocouche lorsqu’elle comporte une seule épaisseur bitumineuse. Elle jouera alors à la fois le rôle de sous-couche et de couche de finition. On attendra toutefois d’elle qu’elle soit assez robuste pour résister à la chaleur, au soleil, au froid, au vent, à la pluie et aux chocs. Parmi ses caractéristiques techniques, on exigera par exemple qu’elle soit enrobée de bitume amélioré, qu’elle ait au moins 4 mm d’épaisseur et qu’elle ne risque pas de se soulever sous le vent.

Il est aussi possible d’opter pour un roofing monocouche lorsqu’il faut refaire l’étanchéité d’un toit-terrasse au goudron, à condition que l’étanchéité précédente soit bitumineuse et que les lés soient compatibles. Enfin, il est préférable que la couche supérieure soit autoprotégée pour la préserver des intempéries.

L’étanchéité multicouche

Souvent mise en œuvre sur un chantier neuf, une étanchéité est qualifiée de multicouche lorsqu’elle comprend au moins deux épaisseurs. Dans le cas d’une étanchéité bicouche, on fixera une sous-couche bitumineuse sur le primaire avant de la recouvrir d’une couche de finition. Il est important de noter que ces deux membranes doivent présenter une bonne compatibilité pour une étanchéité de qualité. Cette couche de finition bitumineuse peut être laissée en l’état si elle est autoprotégée. Par ailleurs, elle peut revêtir plusieurs coloris : noire, brune, verte, etc.

La protection d’étanchéité

La nature de la protection dépendra de la destination du toit-terrasse. Son choix s’effectuera aussi en fonction de la protection qui est déjà apportée sur les membranes. Il existe en effet des chapes bitumineuses déjà protégées en usine, c’est-à-dire que leur face extérieure est couverte de paillettes d’ardoise, d’un film métallique en aluminium ou en inox. L’étanchéité peut être laissée apparente, car elle supportera les intempéries auxquelles elle sera exposée. Il se peut néanmoins qu’elle doive être camouflée pour des raisons pratiques et d’esthétique.

Protection d’une terrasse accessible

Quelques techniques efficaces sont disponibles pour la protection d’une étanchéité bitumineuse accessible. On les choisira en fonction du confort et du résultat esthétique souhaités. Par ailleurs, on n’oubliera pas de sécuriser l’endroit par la pose d’une rambarde haute de 1,10 mètre au moins.

Les dalles sur plot

Idéalement, on recouvrira le sol de dalles sur plot si la terrasse est destinée à être utilisée comme un rooftop sur lequel on aménagera un séjour ou un bar lounge. L’endroit sera ainsi confortable et agréable pour la marche. Il est aussi possible d’y placer du mobilier pour occuper l’espace.

Les dalles sur plots présentent de nombreux avantages. Elles sont non seulement esthétiques, mais aussi ergonomiques. Il est en effet possible de régler leur hauteur en fonction de la pente de la toiture. Par ailleurs, lorsqu’il pleut, l’eau ne stagnera pas à leur surface, mais s’écoulera entre les plaques. Celles-ci se déclinent d’ailleurs en plusieurs styles pour répondre au goût de chacun. On peut par exemple opter pour du carrelage, pour des lattes de parquet, des caillebotis, etc. Les câbles et toute canalisation d’eau seront placés discrètement sous la structure. Enfin, si une dalle se brise, elle se remplace aisément, sans qu’il soit nécessaire de défaire tout le platelage.

Le béton armé

Dans le cadre d’une isolation inversée, il est possible de recouvrir la toiture d’une dalle en béton armé. Elle sera alors carrossable par les véhicules. Il sera aussi possible d’y créer un terrain de sport tel qu’un court de tennis ou un playground de basket. Le béton armé ne pourra être mis en œuvre que si l’élément porteur est résistant et aussi à condition que les fondations du bâtiment le permettent.

Le jardin

Une partie du toit sera végétalisée tandis qu’une surface circulable par les piétons sera agencée. On pourra aussi y aménager un espace de vie.

Protection d’un toit inaccessible

En présence d’un toit inaccessible, on recourra à une protection rapportée qui prendra par exemple la forme de gravillons ou d’un gazon synthétique qui est directement déroulé sur l’étanchéité. On pourra aussi opter pour la végétalisation. Si on choisit un toit-terrasse végétalisé, on utilisera une étanchéité antiracine. Ici aussi, on tiendra compte de la résistance de l’élément porteur, du poids de la terre, des plantes et de l’eau en période pluvieuse.

L’entretien de l’étanchéité bitume

Le gravier doit être inspecté au moins une fois par an et si nécessaire, on égalisera sa surface pour que le bitume ne soit pas exposé aux éléments. Il est aussi indispensable que l’eau s’évacue d’une manière optimale. On dégagera les crapaudines et on nettoiera les gouttières. Il faudra également arracher les mauvaises herbes et les plantes qui risquent de fragiliser le revêtement en y plongeant leurs racines.

Prix de l’étanchéité au bitume

Pour des travaux neufs, on comptera 25 €/m² en moyenne pour le prix des membranes bitumineuses. Pour la pose, un entrepreneur facture 35 euros/m² environ pour une étanchéité monocouche et 65 euros pour une étanchéité bicouche.

Pour une rénovation au bitume, la pose peut s’élever à 50 euros le mètre carré. D’autres coûts peuvent être prévus comme la réparation du support de toiture, l’enlèvement du gravier et de l’ancienne couche d’étanchéité, la pose des gouttières, etc.